quarta-feira, 14 de maio de 2008
LE PAPE SE FIXE AU VATICAN - I I PART - 14.O5.O8
LE PAPE SE FIXE AU VATICAN
II ( et ULTIME) PART
UNE ÉGLISE TROP RICHE
Mais il y a un troisième front sur lequel le pouvoir du pape vacile: celui des royaumes.
Ils ont compris depuis longtemps que les Églises sont riches.
Mais en ce début du XVème siècle, la France, l`Angleterre, mais aussi les Royaumes Italiens ( Florence ou le Royaume de Naples) osent dire que cette richesse doit demeurer dans le pays.
Les nominations d`Évêques par le pape, sources d`énormes revenus, sont remises en question.
À Florence et Venise, par exemple, des magistratures sont crées pour contrôler les nominations des Pontifes.
Ces États se sentent d`autant plus le droit d`intervenir que depuis un siècle, les critiques du pouvoir temporel de la papauté se sont multipliées.
Dans le " DEFENSOR PACIS" (1324) Marcile de Padue défend l`idée que la papauté a failli à sa mission et doit être ramenée à ses principes originels: la pauvrété et l`humilité.
Dans les milieux universitaires mûrit l`idée conciliaire: le pape peut se tromper mais l`Église rassemblé en concile- avec les Évêques de la Crétienté- est à l`abri de l`erreur.
Le Concile doit par conséquent l`emporter sur le pape.
LE PAPE CHEF DE LA GUERRE
L`instalation du pape à Rome se fait donc dans un contexte très difficile. Il est happé par la politique. Il doit négocier comm Pie II lors di traité de Lodi(1455) signé entre les États Pontificaux et Milan,Venise,Florence et Naples.
Mais il est obligé aussi de faire la guerre.
C`est le cas de Sixte IV, ou quelques années plus tard, de Jules II : à soixante-dix ans celui-ci prend part en première ligne au siège de la Mirandole dans la neige et le froid...
La guerre coûte cher et le pape a perdu les deux tiers de ses ressources depuis le début du schisme.
Le voici qui multiplie les expédients.
Les grâces sont monayées , ainsi que certains offices.
On crée des postes de curialistes pour des gens qui sont absents,sous-traitent leur charge, ou la remplissent avec négligence.
Plus que jamais, des critiques s`élèvent contre la papauté.
Celle-ci met près d`un siècle à rétablir la situation.
Vers 1540, l`ordre est partiellement revenu à Rome et dans le patrimoine de Saint Pierre, les revenus ordinaires commencent à rentrer.
Mais c`est une victoire à la PYRRHUS. La papauté a retouvé son pouvoir temporel, elle a perdue son prestige spirituel.
" Au XIème et XIIème siècle, à l`époque de Grégoire, le Grand, et de la querelle des investitures c`est le pape qui avait pris la tête de la réforme du clergé. Mais à la fin du XVème siècle et au dèbut du XVIème siècle le pape reste à l`écart des aspirations de réforme. D`une part parce qu`il est pris dans le tourbillon des intrigues politiques, d`autre part parce que l`idée de réforme est liée dans beaucoup d`esprits à celle de toute puissance du Concile. Le pape se sent donc menacé dans ses prérogatves", souligne francis Rapp.
L`idée de réforme ne vient pas nourrir et justifier la puissance du pape, comme ce fut cas au XIème et XIIème siècles.
Mais elle va faire, quelques années plus tard le lit de Luther et du protestantisme.
LA FIN
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