segunda-feira, 22 de novembro de 2010
JOUR 22.NOVEMBRE.2010 - SAVOIR JOUIR DE L`EXISTENCE
JOUR 22.NOVEMBRE.2010
Savoir jouir de l’existence…
Avoir une vie heureuse, n’est-ce pas un souhait général ? On a l’habitude de penser que les hommes sont divisés sur les grands sujets, et qu’il y a à leur propos autant d’opinions qu’il y a d’individus. Mais est-ce le cas du bonheur ?
Il n’y a pas d’homme qui n’y aspire, secrètement ou non. Il suffit pour s’en convaincre de réfléchir à son concept : le bonheur est conçu comme une totalité, comme un état dans lequel on ne désire plus rien d’autre – c’est un état parfait. Mais de quoi est-il fait ?
Vous connaissez sans doute le nom d’Epicure, qu’on considère comme le philosophe du plaisir. On pense généralement qu’être « épicurien », c’est être bon vivant, amateur de plaisir et de bonnes choses. Que professait-il donc ?
Il suffit à la fois d’écouter l’expérience et de raisonner correctement. C’est là le paradoxe : la jouissance requiert l’effort de la réflexion, car le bonheur dépend aussi des idées qu’on se fait.
Nos sensations nous apprennent rapidement à reconnaître et à aimer le plaisir. C’est lui qui inspire l’ensemble de nos choix : les hommes suivent naturellement ce qui est bon.
Mais l’expérience enseigne aussi qu’à un immense plaisir succèdent souvent écoeurement, fatigue et lassitude : l’excès énerve, si bien qu’il est facile d’anticiper cette mélancolie et de se méfier de la quantité, comme de l’intensité.
Le plus heureux est celui qui écoute à la fois ses sensations et sa raison : ce n’est pas celui qui cumule, mais qui calcule et se contente de peu. Telle était l’austère sagesse des Epicuriens…
13 septembre 2007 Publié Santé et bien-être Alerter
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