quarta-feira, 9 de dezembro de 2009

JOUR 09.DÉCEMBRE.2009 - ZIMBABWE - CRISE POLITQIUE


JOUR 09.DÉCEMBRE.2009


ZIMBABWE - LA CRISE POLITIQUE


Le 11 février, le Zimbabwe s'est doté d'un gouvernement d'union nationale censé mettre un terme au bras de fer auquel se livrent depuis près d'un an les partisans du président Robert Mugabe (photo) et ceux de son rival Morgan Tsvangirai. Après plus de dix mois de crise politique, le Premier ministre Morgan Tsvangirai doit officiellement entrer en fonction le 12 février. La veille, le leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition) a dévoilé la composition du gouvernement d'union nationale que les Zimbabwéens - et la communauté internationale - attendent depuis le 15 septembre 2008.


Ce jour-là, le président zimbabwéen Robert Mugabe et le chef de l'opposition, ainsi que le dirigeant d'une faction dissidente du MDC, Arthur Mutambara, se sont retrouvés à Harare pour signer un accord de partage du pouvoir, sous l'égide du médiateur Thabo Mbeki, alors président de l'Afrique du Sud.

Selon cet accord, Robert Mugabe reste le chef de l'État et Morgan Tsvangirai devient Premier ministre d'un gouvernement censé mettre un terme à la crise politique née au lendemain des résultats contestés de la présidentielle du 29 mars 2008.

Lors du premier tour, le MDC assurait que son candidat avait remporté le scrutin à la majorité absolue, alors que la commission électorale du Zimbabwe déclarait que celui-ci n'avait pas assez d’avance pour éviter un second tour contre le président sortant.

Le pays est alors fragilisé par les violences et la répression dont font l'objet les partisans du parti d'opposition. Tsvangirai décide finalement de retirer sa candidature pour ne pas avoir à "demander aux électeurs de risquer leur vie". La communauté internationale, quant à elle, menace de sanctionner le régime Mugabe qu'elle accuse, en outre, d'affamer le pays.

Au Zimbabwe, qui figurait il y a quelques décennies parmi les pays les plus prospères du continent africain, l'inflation est devenue incontrôlable, le taux de chômage touche 80 % de la population et l'épidémie de choléra se propage à une vitesse alarmante.

FRANCE24,COM - de 10.02.2009

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