segunda-feira, 7 de dezembro de 2009

JOUR 07.DÉCEMBRE.2009 - LE SOMMET SUR LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE


JOUR 07.DÉCEMBRE.2009

LE SOMMET DE COPENHAGUE SUR LE CLIMAT

I. - IRMA LUZ POMAS-COCHAS - activiste péruvienne de la cause environnnementale a dit:
"Je vais pouvoir leur montrer combien nous aimons notre mère la Terre"

Comme la participante péruvienne Irma Luz Pomas-Cochas,des activistes de la cause environnementale, représentants des pays et réfugiés climatiques se sont donnés rendez-vous par milliers à Copenhague pour suivre le sommet sur le climat.

Des participants venus en costumes traditionnels, ou munis de photos montrant l’impact du réchauffement dans leur pays : au Bella Center de Copenhague, le sommet international sur le climat, qui s’est ouvert ce lundi, s’annonce différent des habituelles conférences internationales en costume-cravate.

"C’est la quinzième conférence sur le climat, mais on a l’impression que c’est la première", témoigne Jennifer Knock, spécialiste des questions environnementales à FRANCE 24. "Ici, on est venu de tous les pays, même les plus lointains, des petites villes, des atolls, etc., ajoute-t-elle. On évoque dans les couloirs un village en train de disparaître en Côte d’Ivoire, on montre quelques photos et on se rend tout de suite compte de la situation."

Vêtue d’une tenue traditionnelle très colorée des communautés indiennes du Pérou, la participante Irma Luz Pomas-Cochas veut croire que le sommet aboutira à un accord qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre. "Je suis venue avec beaucoup d’énergie positive, je crois vraiment qu’ils nous écouterons, témoigne-t-elle. Je suis contente, je vais pouvoir leur montrer combien nous aimons notre mère la Terre."

Par FRANCE24.COM d`AUJOURD`HUI



II. - COPENHAGUE "DÉPOSITAIRE DES ESPOIRS DE L`HUMANITÉ"

Sur l’écran du Bella Center, une fillette endormie avec son ours blanc en peluche s'éveille au milieu du désert, avant d'être rattrapée par des vagues déchaînées. Ces images choc, issues d’un film catastrophe rappelant l’impact que pourrait avoir le réchauffement climatique, ont été projetées devant les 1 200 délégués des 192 pays venus assister au sommet.

Même ton dans les rues de la capitale danoise. D’immenses affiches sont placardées dans l’aéroport et à travers toute la ville. Elles représentent les chefs d’Etat qui participent au sommet, artificiellement vieillis. "Ils disent : ‘On est désolés. On aurait pu arrêter le changement climatique. On ne l’a pas fait’", décrit Eve Irvine, l’envoyée spéciale de FRANCE 24 à Copenhague.

C’est pourtant une note d’espoir que le Premier ministre danois, Lars Loekke Rasmussen, a tenu à apporter dans son discours prononcé lors de la cérémonie d’ouverture du sommet. Pour lui, la conférence est "dépositaire des espoirs de l'humanité". "A l'heure où je vous parle, 110 chefs d'Etat et de gouvernement ont annoncé qu'ils viendraient pour participer aux derniers jours de cette conférence", a-t-il ajouté, soulignant "une mobilisation sans précédent".

Les participants priés de venir en bus ou en vélo

Ce grand rendez-vous climatique de Copenhague aura lieu aussi en dehors des portes du Bella Center, dans les rues de Copenhague. Les organisations environnementales ont ainsi appelé à une manifestation le samedi 12 décembre. Et le WWF demande aux habitants d’éteindre les lumières mercredi 16 pendant une heure pour témoigner leur soutien à la lutte contre le réchauffement climatique.

A partir d'aujourd'hui, la ville vit au rythme du sommet. "Il y a eu des annonces au journal télévisé pour demander aux habitants d’héberger des participants au sommet, car les hôtels ont été pris d’assaut", raconte Jennifer Knock. "L’accès au Bella Center est fermé aux voitures, précise-t-elle. L’idée est que tous les délégués participant au sommet s’y rendent en transports en commun ou en vélo, des moyens de transport ‘verts'."

Si train, bus et métro sont les stars du sommet, le voyage du Brésilien Lula émettra 10 tonnes de CO2 dans l'atmosphère.

Par FRANCE2.COM d`AUJOURD`HUI


III. - AU SOMMET DE COPENHAGUE a dit SANDRINE SEGOVIA-KUENY:

"Le réchauffement climatique pourrait causer 500 000 décès par an".

Allergies, maladies, malnutrition : selon le docteur Sandrine Segovia-Kueny, membre de l’Association santé environnement France, la santé humaine est, elle aussi, gravement menacée par le réchauffement climatique.
Par Aurélie BLONDEL (texte) L’Agence américaine de protection de l’environnement a déclaré, lundi, que les émissions de gaz à effet de serre étaient dangereuses pour la santé. Alors que la conférence de l'ONU sur le climat se déroule au Danemark jusqu’au 18 décembre, le docteur Sandrine Segovia-Kueny, médecin généraliste et présidente de l’Association santé environnement France pour la région Ile-de-France, déplore que les conséquences sanitaires du réchauffement climatique ne soient pas suffisamment prises en compte.

Quel est l’impact du réchauffement climatique sur la santé ?

Dès 2000, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) expliquait que, chaque année, 150 000 décès - qui n'auraient pas eu lieu dans un contexte normal - étaient liés à la hausse des températures sur la planète. Malgré cela, l’impact du réchauffement sur la santé apparaît toujours comme un sujet marginal. C’est encore le cas à Copenhague. Or, d’ici à 20 ans, on s’attend à ce que le phénomène provoque la mort de 500 000 personnes par an.

Quels sont les pays les plus concernés par ces risques sanitaires ?

Les pays pauvres sont les plus vulnérables. Le réchauffement favorise les catastrophes naturelles, mais aussi le développement des maladies vectorielles, qui se transmettent par le biais d'organismes vivants, comme les moustiques ou les tiques. Les insectes qui les portent se reproduisent, en effet, beaucoup plus quand il fait chaud et humide. Or, la dengue, le paludisme, le chikungunya touchent déjà de nombreux pays en développement, notamment en Afrique.

En outre, si les précipitations augmentent dans certaines régions, ce n'est pas le cas dans les pays les plus arides, où la sécheresse est chaque année plus intense. Conséquences : leur production agricole diminue, la malnutrition des populations s'aggrave et le problème de l’accès à l’eau s'intensifie.

Les pays développés sont-ils également concernés ?

Dans les pays développés, les inondations causent déjà de nombreux morts et blessés. Si, en Europe, elles sont liées, pour la plupart, à une hausse des précipitations, en Chine, c’est plutôt la fonte des glaces qui en est responsable.

Les vagues de chaleur vont également poser problème : en France, on en prévoit une tous les deux ans d'ici à la fin du XXIe siècle. Or, pour les personnes fragiles, comme les enfants et les asthmatiques, la multiplication des périodes de canicule, pendant lesquelles la pollution atmosphérique s'accroît, représente un danger.

Le risque de voir les maladies vectorielles se développer en Europe n'est pas absent non plus. Avec le réchauffement, les insectes qui les véhiculent ont de nouveaux terrains de chasse. Transportée par les tiques, la maladie de lyme s’installe partout en Europe, par exemple. Certaines voix affirment également que le paludisme pourrait y faire son apparition, ce qui pourrait avoir de graves conséquences dans les pays méditerraéens qui n'auront pas le moyen de lutter efficacement contre la maladie.

Enfin, le réchauffement favorise le développement des allergies. Plus il fait chaud, plus la période de pollinisation des plantes s’allonge, et plus celles-ci évoluent dans un milieu pollué, plus elles produisent de pollen. Entre 2030 et 2050, les allergies devraient ainsi concerner une personne sur deux en France.


Jusqu’au 18 décembre, Sandrine Segovia-Kueny interviewe chaque jour un médecin sur le site de l’Association santé environnement France, évoquant avec lui l’impact du réchauffement climatique sur la santé.
Plus d’infos sur le site de l’OMS.

•Obama tente de court-circuiter le Congrès sur les émissions de gaz à effet de serre

FRANCE24.COM d`AUJOURD`HUI

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